- semi-conducteur
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• 1897, répandu v. 1945; de semi- et conducteur♦ Phys. Électron. Élément dont la conductibilité électrique, intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants, est accrue par addition (⇒ dopage) d'impuretés (indium, arsenic) dans une structure cristalline (germanium, silicium). ⇒aussi photoconductivité. Semi-conducteur dopé n (⇒ donneur) , dopé p (⇒ accepteur) . Jonctions de semi-conducteurs. — Adj. Propriétés semi-conductrices d'un composant.semiconducteur ou semi-conducteur, triceadj. et n. m. ELECTR Se dit d'un matériau solide dont la résistivité, intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants, varie sous l'influence de facteurs tels que la température, l'éclairement, le champ électrique, etc.— n. m. Des semi-conducteurs.Encycl. Les principaux semiconducteurs sont le germanium, le silicium et le sélénium. Les semiconducteurs sans défauts sont appelés semiconducteurs intrinsèques. En introduisant des corps étrangers (impuretés) dans le semiconducteur intrinsèque, on réalise des semiconducteurs dopés de type N (négatif) ou P (positif). Ils entrent dans des composants ayant une structure complexe et de multiples fonctions: amplification, commutation, automatismes, calcul, etc., conversion de l'énergie solaire en énergie électrique (effet photovoltaïque), etc. (V. transistor.)⇒SEMI-CONDUCTEUR, -TRICE, adj.PHYSIQUEA. — ÉLECTR. [En parlant d'un corps] Dont les propriétés de conduction sont intermédiaires entre celles des corps conducteurs et celles des corps isolants. Essence de térébenthine, liquide mauvais conducteur de l'électricité, dans laquelle sont en suspensions de très fins cristaux de sulfate de quinine, substance semi-conductrice (A. PRENANT ds L'Année biol., 1897, publ. en 1899, p. 48 ds QUEM. DDL t. 9).— Empl. subst. masc. Il existe des intermédiaires tels que le germanium, le silicium, etc., dont les résistivités peuvent varier de quelques ohms-centimètre à quelques millions d'ohms-centimètre. Ces corps, auxquels pendant longtemps les électriciens portèrent assez peu d'intérêt, ce sont les semi-conducteurs (L. DE BROGLIE, Certitudes et incertitudes de la sc., Les Dispositifs à semi-conducteurs, Paris, Albin Michel, 1966 [1961], pp. 75-76).B. — ÉLECTRON., ÉLECTROTECHN. [En parlant d'un dispositif] Dont le principe consiste en l'introduction d'« impuretés » dans la structure cristalline d'un corps semi-conducteur pur. L'application la plus spectaculaire des semi-conducteurs est certainement le transistor qui tend à remplacer les tubes à vide dans de nombreuses utilisations, en particulier aux basses fréquences. Cette triode semi-conductrice fut réalisée tout d'abord sous la forme du « transistor à pointes » (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 306).— Empl. subst. masc. Semi-conducteurs où l'on introduit en quantités infinitésimales, mais très exactement dosées, des « impuretés », c'est-à-dire des atomes qui n'appartiennent pas à la structure cristalline normale du semi-conducteur (L. DE BROGLIE, Certitudes et incertitudes de la sc., Les Dispositifs à semi-conducteurs, Paris, Albin Michel, 1966 [1961], pp. 81-82).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. Électr. 1. 1897 adj. (A. PRENANT, loc. cit.); 2. subst. vers 1945 d'apr. Pt ROB. 1967; 1956 (UV.-CHAPMAN). Comp. de semi- et de conducteur. En angl. on note le subst. semi-conductor en 1879 (v. NED, s.v. semi-).
semi-conducteur, trice [s(ə)mikɔ̃dyktœʀ, tʀis] n. m. et adj.ÉTYM. 1897, répandu v. 1945; de semi-, et conducteur.❖♦ N. m. Phys. Élément dont la conductibilité électrique, intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants, est obtenue par addition (⇒ Dopage) d'impuretés (indium, arsenic) dans une structure cristalline (germanium, sélénium, silicium). || Jonctions de semi-conducteurs formant des diodes, des transistors. || Utilisation des semi-conducteurs dans les redresseurs, les détecteurs, les cellules photo-électriques. — Adj. || Substances semi-conductrices. || Propriétés semi-conductrices d'un composant.0 Le caractère semi-conducteur n'est pas l'apanage exclusif d'un petit nombre de composés chimiques, regardés comme des curiosités de laboratoire. Il est extrêmement répandu et intéresse les chimistes en raison du point de vue nouveau que fournit l'étude de la conductibilité électrique (…)J.-P. Suchet, Chimie-physique des semi-conducteurs, p. 205.
Encyclopédie Universelle. 2012.